mardi 25 mars 2014

Être responsable de son bonheur.

Quand on s'intéresse de très près à son bonheur, ou qu'on lit beaucoup de livres de développement personnel, on se rend vite compte qu'il y a une notion qui revient très souvent, c'est celle de la responsabilité. Car oui, on choisit ou non d'être heureux. Cette notion de responsabilité est assez difficile à comprendre, et encore plus difficile à accepter. Simplement parce que cela voudrait dire que nous ne sommes pas des victimes, ou que d'une certaine façon "tout est de notre faute". Or il ne s'agit pas ici de coupable, ou de faute, mais de décider de la façon dont on veut mener les choses. De décider de se comporter de telle ou telle manière. De décider de penser, de croire, de vivre sa propre vie finalement. Comme je le disais, c'est un concept assez dure à accepter, parce qu'on nous a toujours appris à remettre notre bonheur dans les mains de quelque chose d'externe. Et que si justement, ce bonheur n'y était pas, c'est que c'était la faute à autre chose.

Par exemple, une célibataire pourrait se dire qu'elle est malheureuse, qu'elle ne sera heureuse que le jour où elle trouvera l'homme de sa vie. Que tant qu'elle ne le trouveras pas, rien de bon ne pourra lui arriver. Non seulement elle se met à croire à ce concept, donc de l'entretenir, mais en plus, en aucun cas elle ne prendra sa responsabilité dans sa vie de tous les jours. D'une certaine façon elle subira son malheur quotidien. Se disant que c'est la faute des hommes, que ce sont tous des pourris. Enviant ses amies en couple, et tout ce qui a attrait à l'amour. Faisant d'elle une victime parmi tant d'autres.

Un dur travailleur pourrait aussi se dire qu'il sera heureux le jour où il arrêtera de bosser. Le jour où enfin sa retraite arrivera et qu'il pourra se dorer la pilule au soleil. Le jour où sa maison sera remboursée et que les dettes ne seront plus. Le jour où il ne subira plus son boss, ses collègues, cette morosité ambiante. Chaque jour sera un calvaire, un décompte du jour où enfin, il n'aura plus qu'à s'occuper des rosiers de son jardin. Imaginons que ce travailleur ait 30 ans, il passera donc les 35 autres années de sa vie à subir une situation. Détestant son travail, son environnement. Faisant de lui, une victime parmi tant d'autres.

Des exemples de ce genre j'en ai des douzaines. Chaque fois que nous nous retrouvons dans une situation où nous nous disons "je serai heureux le jour où", on peut être sûre que ce que nous faisons c'est de ne pas prendre notre responsabilité d'aujourd'hui. Moi même j'ai encore énormément de mal avec cette notion, surtout maintenant. Parce qu'il y a des jours où je me dis que j'en ai marre de devoir changer, pour les autres qui ne font pas d'effort. Et pourtant, c'est bien comme ça que ça marche. Les autres ne changeront pas, les situations ne changeront pas, les événements ne changeront pas (ou peut être pas tout de suite) et la façon que j'ai de réagir face aux difficultés du quotidien ne tiennent qu'à moi. Je peux chaque jour pester, me détester un peu plus, hurler, pleurer, râler, déprimer, chaque sentiment que j'engendre ne dépend jamais que de moi. Personne ne m'oblige à endurer ça de cette façon. "Sois le changement que tu veux voir dans le monde" disait Gandhi. Ce grand homme avait déjà tout compris.

La solution est ce fameux et légendaire lâcher prise. Mais surtout, c'est de comprendre que tout part de nous. Bien sûre on peut se retrouver dans des situations très difficiles, que nous n'avons pas choisit (comme un décès ou un accident par exemple) mais la façon de nous comporter face à ça, ne vient que de nous même, aussi dure soit cette difficulté. Nous choisissons de nous comporter en victime. Nous choisissons d'ouvrir un mail désagréable, et de le lire. Comme nous choisissons de le laisser pourrir toute notre journée. Nous choisissons de regarder un film triste et de nous morfondre après l'avoir regardé. Nous choisissons plein de choses, surtout dans notre société actuel, ici, en occident, où nous avons plus de droit que dans d'autres pays.

Je comprends. C'est difficile de décider de grand matin de se lever du pied droit. C'est difficile de ne pas en vouloir à la société dans laquelle on vit. C'est difficile de ne pas chercher un coupable à tous nos malheurs. Je suis moi même tentée de le faire chaque jour, surtout en ce moment. Et pourtant, obtenir ce que l'on veut, ne nous rendra pas plus heureux. Cela vous surement nous apaiser un temps, mais tant qu'on aura cette dépendance envers des éléments extérieurs, rien ne pourra réellement changer à l'intérieur.

Dans cette idée, je ne serai pas plus heureuse d'obtenir plus d'argent, plus de vêtements, plus de maquillage. Ces objets me permettront de camoufler une coup de cafard momentané, mais pas plus. Je ne serai pas plus heureuse d'habiter dans une maison plus grande, avec un plus grand jardin. Une fois que j'y serai, je ne serai pas à l'abri d'autres désagréments. Je ne serai pas plus heureuse d'être plus mince ou d'avoir une peau plus belle, cela ne changera pas certains moments douloureux de ma vie. 

Il ne s'agit pas de baisser les bras face aux choses que l'on voudrait obtenir, mais juste de ne pas remettre notre vie dans leur main. Ne pas leur donner notre bonheur, notre bien être. Le bonheur, il est en nous. Il ne se manifeste pas forcément tous les jours, mais c'est à nous de venir le réveiller. De le choisir. De lui faire honneur. De l'aimer. Et surtout, de l'accepter. 


♥ ♥ ♥

38 commentaires:

  1. Ton article tombe à pic et me fait du bien, je suis justement dans une situation difficile face à mon papa. J'ai quelque chose sur le coeur, comme l'impression d'avoir quelque chose à lui avouer alors qu'en fait, de mon côté, ça ne change rien qu'il le sache ou pas... Je suis désolée, je suis plutôt vaste mais vraiment, je viens d'avoir une longue conversation avec mon chéri y'a même pas 30 min sur le même sujet... Et ton article me fait du bien, je dois vraiment penser à relativiser davantage...

    Bisous à toi,
    Eloïse
    (www.dear-rosmary.blogspot.be)

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    1. J'espère que tu arriveras à passer outre tes difficultés avec ton papa.
      Je comprends que ce soit dure de relativiser, moi même je me laisse souvent submerger par mes émotions, mais cette notion de responsabilité, je pense que c'est la clé

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  2. Ton article est magnifiquement bien écrit. Il m'a beaucoup touché. On vit tous des périodes où on a le sentiment de ne pas être heureux, et des fois des périodes où on est heureux mais on ne devrait pas l'être car dans notre entourage quelqu'un souffre par exemple. Comme le dit Rose Mary, ton article tombe à pic et m'a fait beaucoup de bien.
    Merci pour ce bel article Odile. Je ne commente pas souvent, mais je lis tous tes articles et celui-ci m'a beaucoup touché. Bisou

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    1. Merci.
      Je te vois souvent commenter moi ^^ Enfin tu es une tête que je revois assez bien :)
      Je suis contente d'avoir pu te faire du bien

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    2. Ah bon peut être ! En tout cas bel article ma belle

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  3. Comme dirai Jack Sparrow: "Le problème, ce n'est pas le problème. Le problème, c'est ta réaction face au problème."
    Beaucoup de gens deviennent addict à quelque chose pour fuir leur vie et oublier qu'ils peuvent la changer (l'alcool, la drogue...) tandis que certaines se mettent à faire des achats compulsifs, histoire d'avoir un petit coup de bonheur qui durera un jour... moi-même, je suis une addict du pc x).
    Sinon, depuis que je fais du yoga, ma santé, mon humeur et mon sommeil s'améliore alors toute la journée devient rayonnante! Vive le yoga de la salutation du soleil!

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    1. C'est tout à fait ça : la réaction face au problème.
      Même si je conçois que ce n'est pas facile de gérer notre façon de prendre les choses.

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  4. Le bonheur n'est pas ailleurs. Il est présent mais il faut accepter d'être heureux mais c'est difficile à accepter. Il est plus facile de se dire malheureux à cause de tel ou tel chose, plutôt qu'heureux !

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    1. Quelq'un m'a dit "si c'était facile ça se saurait et tout le monde serait heureux".
      je pense en effet que se plaindre est plus facile.
      même si on a toujours des circonstances atténuantes à notre "malheur"

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  5. J'ai adoré te lire, article très touchant et véridique, donc je commente. C'est tout à fait ça et je suis d'accord sur tous les points. Pourtant au quotidien j'ai ce comportement, je peste contre la terre entière, je passe par un tas d'états émotionnels. Surtout en ce moment je viens de vivre une séparation et même si j'ai lâché mon ex après deux ans ensembles, je trouve le moyen d'être mal et de me dire qu'ils sont tous les mêmes que je ne tomberai jamais sur le bon etc etc ! Je fais un travail sur moi-même au quotidien, j'essaye de voir la vie de façon plus positive (car je sais qu'ailleurs il y a bien pire et que je n'ai pas le droit de me plaindre !), je me sens mieux quand je relativise et que je suis "maîtresse" de mon bonheur ! Pourquoi faudrait-il nécessairement qu'une chose influe sur nous pour que nous le soyons. Comme on dit, le bonheur est dans les choses simples ! J'ai encore du chemin à parcourir, mais m'apitoyer sur quelques tracas de ma vie, ne changera pas celle-ci...
    Sinon, concernant les ouvrages de développement de soi, je te recommande celui que je lis en ce moment: Opération bonheur de Gretchen Rubin (il est génial et pas prise de tête) mais également 50 exercices pour apprendre à méditer de Géraldine Prévot-Gigant. Ils aident grandement ;)

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    1. On a le droit d'avoir des moments de down, des moments de doute ou de mou.Moi même en ce moment je suis comme on dit "dans le creu de la vague", mais il y a quelque chose que j'ai compris, et que j'ai voulu transmettre à travers cet article c'est qu'on "ne sera pas heureux quand.......... ".
      Être heureux c'est ici et maintenant, avec notre bonne volonté :)

      Merci pour les recommandations livre, j'y jetterai un oeil !

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  6. Je crois sincèrement que nous sommes les artisans de notre propre bonheur... Même si c'est dur, long, que le chemin nous paraît sans fin, qu'il est difficile, le bonheur nous attend quelque part.
    C'est la théorie du verre à moitié plein, parce que nous choisissons de le voir comme tel !!! C'est voir le positif dans chaque chose, et laisser de côté ses noires pensées. C'est extrêmement dur mais même si ça n'est pas tout le temps, mais juste un peu, cela donne l'étincelle d'espoir dont nous avons besoin pour avancer...
    Bref je m'envole avec mon côté optimiste, peut-être ai-je l'air d'être naïve et pourtant non. Je vis des choses difficiles parfois, comme tout le monde simplement j'essaye de penser à des choses positives pour aller mieux.
    Un jour j'ai fait un stage en communication où nous avions parlé de ces notions de positivité et il y a une chose que j'ai retenu c'est que lorsque l'on s'endort il faut toujours penser à quelque chose de positif et je sais que je le fais chaque soir. Je m'y emploie surtout si je vais mal. C'est peut-être pour ça que m'endormant avec le sourire, je me réveille aussi avec !!! ^^
    Plein de bisous ma puce.

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    1. Tu n'es pas naïve ma Karo.
      Au fil de tes commentaires, de mes discussions SMS avec toi, il y a une chose que je me dis c'est que tu as tout compris. Tu te prends pas la tête, avec toi la vie semble douce, et il devrait y avoir bien plus de personne comme toi sur cette planète !!

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  7. Je pense que je vais photographier ce texte et le relire chaque jour où je ferai la cruche et l'autruche.
    Gandhi avait tout compris, et je crois que toi aussi.
    D'en parle, c'est déjà avancer!

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    1. Merci Merci
      Lol je devrais aussi me l'imprimer et le relire, ça me permet aussi de me remettre en place ;)

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  8. Merci pour ton article, je pense que je pourrai l'imprimer et le coller sur la porte d'entrée pour le lire chaque matin avant de sortir de la maison, et chaque soir en rentrant !

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  9. J'adore !! Merci pour ce joli article =) !!

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  10. Bravo pour cet article ! J'ai tendance à voir le bonheur dans le futur, mais depuis que je lis des livres sur le dvp personnel, j'apprends petit à petit à profiter chaque jour du moment présent. J'ai enfin pris un rendez vous chez un homéopathe pour soigner mes angoisses. Un psy aurait aussi pu être intéressant mais je n'ose pas encore. Et puis, j'essaie de méditer le plus possible pour apaiser mon esprit et être plus présente pour vivre l'instant présent.

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    1. Parfois on ne se sent pas d'aller chez le psy, on a besoin d'autres aide.
      Perso j'ai fait les coachs, un stage et un psy, et c'est les coachs ou le stage qui me fait le plus de bien. Je n'aime pas ressaser le mal, y être pour pleurer. Mais plutôt "ok, et maintenant on fait quoi ?"

      C'est bien d'avoir le courage de se dire qu'on a besoin de qqun pour nous aider. Parfois on ose pas demander de l'aide (quelle qu'elle soit)

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  11. Je suis pourtant certaine que je serais VRAIMENT plus heureuse avec les derniers blushs Guerlain :) (oui, je veux les deux coloris)
    Je crois qu'on a tendance à confondre petits plaisirs et grand bonheur, tout simplement. Tu soulignes qu'on a le luxe de vivre dans un pays occidental, c'est quelque chose que je dis sans arrêt, c'est un peu mon slogan. Mais finalement, on vit tellement dans le luxe de tout qu'on ne le voit même plus. On le considère comme acquis.
    Et puis, on est un peu formaté pour être malheureux, non ? On ne l'apprend pas toute seule qu'il n'y a qu'un prince pour nous sauver et que le bonheur tient à l'argent. C'est du bourrage de crâne. Et on culpabilise presque, on se dit qu'on n'est pas la gentille princesse puisqu'on ne mérite pas d'être sauvée, que tout est de notre faute.
    Pour accéder au bonheur, il faut arriver à surpasser son éducation et presque sa culture... Mais rien n'est impossible. J'ai une philosophie de vie plutôt optimiste, j'essaye de voir le bon côté, de prendre les gens comme ils sont et de sourire. C'est mon arme secrète. Et pour avoir un tout petit peu travaillé dans la vente, je peux t'assurer qu'il s'agit d'une arme très tranchante ! Sourire, même face à une grosse colère dissipe vite les mauvaises ondes, tout le monde se détend. Bon, faut prendre sur soi, hein, je ne dis pas le contraire mais c'est agréable de se dire qu'on a ce petit pouvoir en nous :)

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    1. LOL ! Moi aussi je serai plus heureuse avec une peau sans boutons !!!!
      Non plus sérieusement ! On a des minis buts futiles, ce sont un peu les carottes de la vie, mais dans le fond, on sait bien que le bonheur ne tient pas dans une nouvelle paire de chaussure. Sinon il partirait bien vite !!
      J'aime bcp ta réflexion sur le luxe parce que c'est vrai et c'est dommage, qu'on prenne toutes ces choses pour acquis, pour normal, on en veut toujours plus, sans se contenter de ce qu'on a déjà.

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  12. Très bel article et qui me parle beaucoup ! C'est vrai qu'on attend trop de son environnement qu'il nous rende heureux. Comme si nous devions subir les événements et que le destin était le seul acteur de notre bonheur potentiel. Mais il n'y a jamais de jours ou tout va vraiment bien... pour autant il y a rarement de jours où tout va vraiment mal...
    J'ai réalisé que j'avais une responsabilité dans le fait d'être heureuse quand ma mamie est partie l'an dernier : j'ai réalisé que la vie est courte et pleine de beaux cadeaux : il suffit de savoir ouvrir les yeux. Depuis je suis heureuse. Et quand ça ne va pas (bah j'suis pas super-woman quand même) je fais la liste de toutes les choses pour lesquelles j'ai de la chance de vivre ma vie : une famille aimante, une bonne santé, un toit au-dessus de la tête... Ces choses là, on ne les voit plus quand on se sent mal et pourtant se sont les plus importantes. Et je réalise que je n'ai pas de bonne raison de ne pas être heureuse !

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    1. En effet, on ne peut pas toujours être au top. Cela fait partie de la dualité de la vie : le bien, le mal. Mais la vie n'est pas toute noire ou toute blanche, il y a entre une palette de couleurs plutôt jolie :)
      Et puis comme tu dis, tout ne peut pas être toujours mal. Mais parfois, on a besoin d'un coup de pied au derrière pour sortir de son marasme.

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  13. Comme d'habitude, tu as vraiment bien écrit cet article qui fait du bien.
    Mais il y a quelque chose qui me gêne et je ne sais pas vraiment quoi : est-ce que ce sont des grandes et belles phrases plein d'optimisme plus facile à dire qu'à vraiment faire ?
    Tous les jours, j'essaie d'être positive, de sourire, de voir le bonheur dans les petites choses, et je suis profondément d'accord avec ce que tu dis. Mais il continue de m'arriver des trucs pourris, des choses qui me contrarient et des fois, j'en ai marre, je ne sais plus quoi faire et tout me parait vain.
    Alors je fais quoi ?
    Merci en tout cas pour le bonheur que tu distilles partout autour de toi.

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    1. Je pense, et je peux me tromper, que c'est justement cette notion de "responsabilité" qui est gênante. Moi même quand je lis ça dans les livres je me dis "et, oh ! c'est pas juste hein, c'est pas a moi de toujours faire des efforts!!"...
      Et pourtant. L'autre se dit la même chose envers nous "c'est pas à moi de faire l'effort". Il faut bien que ça commence quelque part, et autant choisir nous même de la façon dont on se sent.

      Même si ce n'est pas facile. Moi même depuis 1 bon mois je suis dans une période de vide, sans trop savoir comment faire pour en sortir. Il n'y a rien de grave qui se passe, mais il y a un MAIS. Alors j'essaye de me dire que ça passera, qu'on est pas des super héros, que je trouverai le bon moment pour rebondir.
      La phrase "faire bonne figure face à l'adversité" prend alors tout son sens ;)

      (après je pense, pour répondre à ta question, et ça rejoint le commentaire du dessus. quand tout va toujours mal et que rien ne change, que ça dure et que ça dure sans issue, c'est qu'il faut peut être penser à une autre façon de faire.)

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  14. Ton article a plusieurs "sens" de lecture. Mais ce que je retiendrai c'est le choix, notre libre arbitre. Et c'est vrai ! Je n'arrête pas de dire à mon Chéri qui se morfond (et encore c'est un euphémisme !) sur sa situation professionnelle qui a malheureusement des répercutions sur sa vie perso et la nôtre. Je lui conseille fortement tous les jours de faire ses propres choix et d'arrêter d'être la victime, de subir sa vie ! Personne d'autres ne viendra le "sauver" soit on subit soit on est actif de son avenir...J'ai fait pas mal de choix très importants dans ma vie malgré mon jeune âge (avec les erreurs qui vont avec bien sûr !) mais JAMAIS Ô GRAND JAMAIS, je ne me contente de subir ma vie ! C'est une promesse que je me suis faite à moi même depuis que j'ai quitté le cocon familial. Alors bien évidemment, je suis comme tout le monde hein, j'ai un loyer à assumer, des corvées à faire (courses, ménages...) et compagnie mais je relativise, toujours ! Le ménage à faire mais ça me saoule profondément ? Ok d'accord ça va me fatiguer pdt 2 ou 3 heures mais après, je pourrai respirer et dans un endroit propre qui plus est ! C'est très important pour moi de transformer quelque chose qui pourrait paraitre rébarbatif ou négatif en qque chose de positif. Les choses se passent bcp mieux et se font dans de meilleures circonstances ;)

    Mais quelque soit la situation dans laquelle on se trouve, on est libre ! Il ne faut pas subir sa propre vie sinon c'est le drame assuré :/ C'est peut être facile à dire mais en essayant d'affronter les choses et de ne pas fuir, on peut en tirer des choses positives ;)

    De bisous ma belle et encore une fois ton article m'a beaucoup parlé ! ^^

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    1. C'est tout à fait là que je voulais en venir, sur la notion de choix. Mais comme je dis, c'est bien difficile de trouver le "bon" en toute chose. Moi même je n'y arrive pas toujours. Mais il faut rester conscient que comme tu dis personne ne viendra faire les choses pour nous. Il y a un moment, il faut le faire, se bouger, choisir.

      Comme je le dis dans mon article, on apprend tout petit à chercher des coupables (c'est pas moi c'est lui) et si on est innocent on est récompensé. Hors il ne s'agit pas de faute, ou de culpabilité, mais de responsabilité. Et la liberté c'est ça, faire des choix en toutes responsabilités.

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  15. c'est très intéressant et globalement, je suis tout à fait d'accord. Il ne dépend que de nous d'être heureux avec ce qu'on a.
    Toutefois, je m'interroge sur cette quête acharnée du bonheur. Se concentrer sur "je veux être heureux, je veux être heureux", n'est-ce pas contreproductif? Et puis quelle est notre propre définition du bonheur? Être riche, en bonne santé, entouré, avec un super job, tout à la fois? Si c'est le cas, ça va être compliqué... Il faut peut-être arrêter d'envisager le bonheur comme un état ultime à atteindre (un peu comme le nirvana) ;)

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    1. Bien sûre ! Il ne faut pas se mettre la pression sur "je veux être heureux" et je ne pense pas que ce soit réellement le sujet de mon article. Mais plutôt de se rappeler, que parfois, il faut rester fairplay. Être fairplay face au bonheur, veut dire pour moi, ne pas constamment être victime des événements. Cela voudrait dire que les choses sont comme ça et qu'on y peut rien. Alors pleurons sur notre sort et advienne que pourra. L'exemple du mail est pour moi le plus parlant : bien sûre on peut recevoir des nouvelles désagréables, mais a nous de "switcher" notre façon de prendre les choses.

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  16. Odile tu es officiellement mon mentor =D C'est L'ARTICLE qui colle à mon état d'esprit du moment, à mon envie de changement, de positiver, de me prendre en charge, me responsabiliser!
    C'est pas évident... C'est bien sûr plus facile de se décharger d'un poids et de prendre toujours l'autre pour fautif!
    Je me suis reconnue pour le mail, j'essaye de me calmer en le lisant et en répondant maintenant, et de ne pas le laisser affecter ma journée! De repenser aux idées positives que j'avais avant de le lire!
    J'ai envie de relire "L'homme qui voulait être heureux" d'ailleurs =)

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    1. Oh tu me fais rougir.
      J'écris aussi ces articles pour moi même lol, histoire de m'en rappeler, de "faut que je me bouge et que je me mette une claque"
      Oui cet exemple de mail, je l'ai lu dans un livre (Faire le choix du bonheur) et je l'ai trouvé criant de vérité. Un peu comme ramener ses tracas à la maison après une journée énervante. Qui peut inclure sur le sommeil. Et donc le lendemain ces tracas sont encore là, et ainsi de suite. Il faut faire du cercle vicieux, un cercle vertueux !

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  17. C'est pour ce genre d'article que j'aime autant ton blog ! <3

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  18. Ton article viens de me chambouler. Pars chercher ton bonheur car ne te l'apportera pas, c'est ce à quoi ton texte me fait penser. En ce moment je me pose beaucoup de question à propos du bonheur, si en ce moment je le suis. Je sais que la réponse est non. Mais je subis, alors que je pourrais inverser la tendance, mais partir, tous laisser du jour au lendemain, j'ai peur que le futur ne soit pas meilleur et de mettre tromper. En tous cas ton article (m'en fais perdre les mots!) me chamboule comme jamais çà ne m'étais arriver. Ta façon d'écrire whaou, pour la peine je m'abonne! Je ne voudrais pas rater d'autre article si bien rédigé et si *qui me font réfléchir* (j'ai perdu le mot^^) Bisous!

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Toi aussi, laisse traîner ta plume !