samedi 27 août 2011

On en oublie les titres !

Quand on rentre de vacances, on veut toujours tout raconter mais on ne sait jamais vraiment bien par où commencer. J'avais envie d'écrire un grand article PATATRAS, un grand bruit, je suis revenue ! Mais tout est si paisible, que je me sens comme un trompettiste dans la chambre de la belle au bois dormant. 
Chut, plus un bruit, c'est la ronde de nuit...
Mais comme après tout, il s'agit ici de ma chambre, je dois me réapproprier les lieux. Rallumer les lumières, brancher les appareils électriques. Ouvrir le courrier. Un petit pas. Rentrer les valises, les ouvrir et raconter.


Je sors donc les souvenirs de vacances. Des vernis colorés, du saucisson, des baskets pour aller sur la lune, un sarouel fleuris, une tonne de magazines, et une nouvelle coupe de cheveux. Les miens n'ont malheureusement pas survécut à l'assaut du chlore, du soleil et du vent. Une petite coupe de piou-piou, 10cm, Odile Sacoche se sent légère et peut désormais se lever, comme elle se couche. De quoi repartir sur des bonnes bases saines pour une crinière de sirène.

Les vacances c'était l'occasion de se ressourcer, se reposer, faire ce qu'on n'a pas l'habitude de faire pendant l'année. En l’occurrence, ne rien faire, ne rien organiser, ne pas regarder l'heure, ni le réveil, ne pas regarder ses mails, attendre, lire, et manger. Après un régime ces 6 derniers mois, j'avais simplement le besoin de me délecter, de manger sans compter. Et ça fait du bien. Exit l'angoisse de la balance. Je ne l'ai même pas encore ressortie. Même pas peur, même pas mal.
C'est en vacances aussi qu'on se rend compte qu'on est loin des siens, que cela fait du bien, mais que notre petit monde nous manque. 

J'étais contente de partir car c'était pour mieux revenir.
Et oui ami lecteur, toi aussi tu m'as manqué !

♥ ♥ 

Crédit photo via We heart it :

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